INQUIÉTUDES CONSTRUCTIVES
Este projecto de
investigação nasceu em Janeiro de 2011 e tem por objectivo o debate teórico-prático de questões que nos
inquietam enquanto artistas e cidadãos. Trata-se dum grupo de estudo aberto a
todas as pessoas com vontade de avançar colectivamente numa reflexão-acção de
fundo que tem por foco central o corpo e as perguntas que dele emergem. Fazem
parte do debate temas contemporâneos como o corpo, a relação, a proximidade
humana, o vazio, a sociedade, a dança contemporânea, a politica sociocultural
actual, a criação artistica como activismo, etc.. Os nossos encontros mensuais
duram um dia inteiro e consistem num tempo de encontro, um momento de movimento
e dança, um espaço de discussão em que pensamento, toque e movimento são
insistentemente convidados a colaborar, e um tempo de integração-improvisação
dos corpos no espaço partilhado, terminando com feedbacks e perspectivas.
Baseamos a nossa abordagem no BMC (Body-mind centering), na dança, e na
investigação artística, experiencial, empírica, intuitiva, relacional e filosófica. O
objectivo deste projeto de investigação é o de criar um espaço aberto de
expansão dos potenciais de emergência e de criação das nossas ideias diferentes
mas em ligação. Não pretendemos asfixiar a trama fértil do antes do criar, mas
antes deixá-la consolidar-se e sempre recomeçar, ao invés de sermos apanhados
pela pressão do ter que produzir algo. Não trabalhamos numa lógica de produção.
No entanto, e a qualquer momento da nossa investigação abrimos para uma
visibilidade, e estimulamos o surgir de formas de comunicação pela performance,
conversa aberta, laboratório de rua, escrita de textos para divulgação, etc...
Este grupo rege-se de forma autónoma e auto-organizada. Cada um dos
participantes é convidado a trazer uma proposta de debate, de forma a que o
trabalho não seja hierarquizado. Acreditamos que as nossa inquietações são
sementes férteis para a criação de caminhos alternativos ousados e cheios de
vibração!
20 Mars 2011 entre 14H30 et 19H, d’abord au Bar La Pleine Lune et puis en suite au Parc de la Guirlande - Quartier Figuerolles Montpellier
Les présents : Felicia, Gaëlle, Iazana, James, Jennifer, Marie-Pierre, Mathilde, Rosa, Sara, Sonia, Waldemar.
Nous nous sommes réunis au tour d'une proposition. Celle d'ouvrir un espace d'échange au tour de nos inquiétudes actuelles, liés à nos métiers d'artistes ou
pas artistes, sûrement liés à nos existences en tant qu'êtres humains, en passant fortement par des urgences socio-politiques que nous songeons tous d'une manière ou d'une autre.
L'élan lancé est de, ayant comme focus le corps, malaxer ensemble des mouvements, des idées pour créer ensemble cet espace inconnu au départ. L'accent est mis sur ce corps intégral, processus de relation vivant à travers lequel nous pouvons nous mouvoir et agir, percevoir, sentir, rêver, contester, etc... L'espace "cultivé" est donc à creuser à l'endroit de rencontre possible entre art, philosophie, politique, social, dans n'importe quel ordre, pourvue qu'il reste vif, vivant, en mouvement, concret et osé.
Nous avons pris le temps d'arriver, et de ne pas se connaître au tour d'un café,
d'un thé, d'une table.
Des inquiétudes liés à une rencontre qui ne se fait pas entre les êtres.
Des protections.
Choisir une place qui nous plait dans l'espace et initier des balancés du corps,
droite/gauche, haut/bas, devant/derrière, dans plusieurs directions.
Observer la mobilité, et ouvrir la possibilité de laisser cette vague assez familière de nos tissues se propager et ne pas se figer dans une partie du corps. En tout cas veiller à ce que je puisse écouter où le balancement s'arrête, comment je le laisse continuer. Et puis en toute simplicité permettre au mouvement d'évoluer.
Iazana s'est présentée. Je vais essayer de résumer un peu ce qu'a été dit, ou plutôt!, ce qu'elle m'a raconté de ce qu'elle allait dire, car de ça j'ai pris des notes! Je vous laisse completer de mémoires!
Je continue!
Iazana soulève des questions aparamment banales comme :
De ma part j'ai vécu une rencontre sensible, à l'écoute, de l'hétérogénéité de l'individu au sein d'un groupe qui ne se connait pas encore en tant que tel. Ma perception la plus forte était de quelque chose de inconnue, bébé, puissante, très hétérogène, coherente et volumineuse.
Si je tente de témoigner par mon corps tout entier sans discrimination de ses diverses parties, je retiens, essentiellement...
Une sensation de tourbillon, aussi un calme, le trac positive qui précède quelque chose qui m'est chère et pertinente. Premier signe du possible! J'ai trouvé nos mouvements très respectueux et attentifs. Je pense qu'une qualité de curiosité et de présence nous a permit de se parler tout le long d'un temps qui m'a paru lent mais pas mou, étiré mais pas éternelle, concret. J'ai vécu le besoin de s'avouer nos difficultés plus ou moins personnelles sans pour autant traverser des points figés ou beaucoup trop douloureux qui empêcherais la construction du positive alternatif ensemble. Yes!
Je pense que ce besoin prendra son temps. Se "dégager de soi" en vue d'un collectif émergent est le boulot d'une vie, et implique ne jamais s'oublier "soi-même"!
J'ai senti de la consistance dans mes tissues, et un mouvement possible de profondeur qui ne m'a pas endormi, mais mis en alerte. Quand je dit ça je m'aventure à faire confiance à ce que mon corps me raconte de ce que je vis en présence de vous, donc, trace de nous tous, de notre relation à ce moment-là. Ma fatigue finale était celle du corps qui a travaillé, du bon travail... J'ai aussi senti qui était possible de ne pas rendre ces rencontres quelque chose de purement intellectuel, mental, ou situé majoritairement dans notre lobe frontal du cerveau, ce que pour moi est un très bon signe d'écoute en mouvement, de chair vivante ! Et je pense qu'il y a un rapport de confiance germinale et assez beau, et une promptitude à tisser, à danser, à penser...
il y a eu certains que je connais et d'autres que j'ai sur tout aperçu dans d'autres circonstances, situations lieux, ou bien, d'autres avec qui c'était la première fois qu'on avait l'occasion de partager un moment.
c'etait magic cet écoute aigu.
"la existencia se extremese de tanta sensibilidad inscrita en el aire, evaporandose para mejor irradiar el mundo, el espacio, nuestro espacio, nuestros cuerpos"
le plus impressionnant c'était tous ces fils croisés naissant de nos pensées rejoignant nos émotions, perception, état actuel de nos vies, inquietudes...
la phrase qui m'as accompagne pendant ce début de rencontre c'est "reconnaissance du territoire"...
tout ce temps necesaire a s'accorder, se parler, se regarder, être là simplement et entierement m'as eveillé et donné encore plus d'inquietudes, en reafirmant celle qui existent déjà en moi et en vous écoutant dans vos présentations ont resurgie d'autres avec les quelles je me suis particulièrement imprégné.
j'ai pu aussi aprecier la beauté de nos différences, l'ampleur de pussances de vie qui s'enlacent et se donnent un espace pour s'écouter ahhhh un soupire me rejoint avec ce mot "écoute"... je suis prise par la magie de cet inconnu que nous sommes, tous ensembles.
mon corps il me parle et il est en total déséquilibre, qui naît de l'impulsion pour avancer, mon ventre bouillonne et continu a pousser plus au moins fort.
je suis heureuse, et désireuse de vous revoir, avec des nouveaux yeux, et des sensations nourries par cet espace que nous avons partagé, et se transformer comme la matière vivante par chaque geste, mot, respiration, regard... sans vouloir allé trop vite pour continuer a se donner le temps de vivre – ensemble
Escrita viva sobre os encontros:
Montpellier le 07 nov. 2011
depuis quelque temps que nous nous réunissons des inquiétudes
divers rodent dans ma tête :
l'autonomie de la pensé et la liberté d'expression ; le
chaos actuelle qui nous impulse a réagir.
La construction de notre réaction mets du temps, un temps
vital pour vivre ensembles et créer un mouvement propre a nous et a tous ceux
qui veulent/peuvent être touché par lui.
Il y a aussi entre autres questionnements, le besoin de
partager et concrétiser l'étape que nous vivons maintenant.
structure – chemin
#vidéo
*lecture ?
espace questions
@
solos avec un ou plusieurs regards
tous nos outils sont réunis pour exprimer, faire exister cet
espace, et le partager avec des gens de l'extérieur qui pourrons ou pas
interagir avec nous.
La pensé et le mouvement, l'envie de lier ces deux immenses
masses, nous rapproche et nous invite
traverser les différents étapes que nous rendent vivantes et réactives. lier
notre capacité intellectuelle et notre coordination, expression corporelle,
telle est notre intention première. La création d'un équilibre qui nous
permette de réaliser un langage propre a nous, nourri de réflexion et
mouvements, instinct et profondeur.
Mon inquiétude personnelle est, a l'heure d'aujourd'hui
guidée par l'envie de:
•
non
conflit de la différence.
•
L'envie de lier le monde, la santé et l'équilibre
sensitive,sensorielle de l'être.
•
face a un public, quelle est le rôle d'un
artiste ? dans l’occurrence moi même ?
•
Quelle est mon engagement face a l'art ?
•
C'est quoi la création d'un espace d'expression
commun ? Et comment parvenir a sa création ?
•
Qu'est-ce que nous avons a exprimer ? Nos
doutes ? Le quelles et comment faire ?
Notre complicité est la base de notre moteur. Par Sonia
Le 26 mai 2011
9h30 – 15h
a la Maison Reynes dans le salon
Sont présents : Rosa,
Félicia, Gaëlle, Sonia, Sara, Valdemar, Marie-Pierre
Une proposition de petit tour
de cercle pour s'exprimer sur nos désirs, inquiétudes du moment...
La parole est lancée:
Rosa exprime le désir d'un
travail avec des femmes et pourquoi pas sur Figuerolles...
rebond! Sara a commencé un
travail sur figuerolles et ...
Sara en profite pour parler
de ce mouvement né en Espagne et qui a rejoint la France ( rassemblement à la
comédie le soir même à 18H). Juste l'idée de faire le lien car même si c'est
pas la même « qualité » il s'agit d'émergence, d'être ensemble,
quelque chose où on ne lâche pas on sait pas où ça va mais on est là....
Au dernier rassemblement; pas
de consensus mais les gens s'écoutent; on parle de capitalisme, d'individus
autonome organisés sans institution, on liste des actions.
Val fait le lien... le
mouvement arabe, au brésil gros enjeux
sur l'écologie, a berlin...en allemagne les anti nucléaires, la
consommation. Autres types de
manifestations.
........
Sara pour revenir à ici...
Question de parfois on s'essouffle...
Comment un mouvement s'auto engendre
La relation au corps; sentir comment je me ressource
et vois
Val a apporté un texte: deux
scientifiques... un article sur la préhistoire
Déjà petite intro... Au delà
du fameux 2012 on sent que ça bouge dans nos corps on le sens...et même les
scientifiques s'accordent à projeter quelque chose...
Au delà donc, là on dira
2015 il est décrit 3 possibles,
hypothèses
1ère....rien changer... je
crois...
2ème la mitigeation; vise à
atténuer.. contrôler, changements importants.
3ème la géoingénérie; qui
vise à utiliser l'évolution, la recherche pour transformer le cours du monde...
par exemple trouver des solutions chimiques pour lutter contre le réchauffement
etc...
Puis article sur l'origine de
la vie sur terre ( TERENSE « L'arbre de vie »)...
Et sur les 5 sexes: fermes,
ermes...
Découverte d'un fossile de
micro organisme complexe daté de 1 000 000 d'années avant bouleverse les
théories.
Bref, l'intervention nous a
emmené à observer comment les scientifiques remettent en question leur grandes
théories à partir desquelles ensuite beaucoup de choses en découle.
On note ce retour au sens de
dieux chez les scientifiques.
Et que les scientifiques ont
un regard différents selon les périodes. Comment ils sont en résonance avec la
société..
Le regard que nous, on a sur
le monde, il est en relation avec une période il est « modelé » ou en
adéquation et capacité à avoir une lecture... et les scientifiques eux aussi
n'échappent pas à la règle.
Et puis on revient à ces
valeurs qui sont attribuées au genre féminin et qui sont celles à même de
sauver le monde...
Laisser la place à ces
valeurs en temps que femme comment laisser ces valeurs exister les
défendrent... Ces femmes qui sont des hommes ( par exemple politiques).
Lien avec ici dans le corps.
Je reçois une proposition et comment je la laisse exister, je suis sans tout de suite l'arrêter à ma conscience où à
une définition...ne pas figer à une représentation. « transgresser la
mémoire ».
Est-ce que je peux faire
l'exercice de regarder une femme ( et je sais que c'est une femme) sans
m'arrêter au fait que ce soit...
Caler la société sur un cycle
de femmes et ??? en ceinte ou la loi???
on enchaîne avec la
proposition de val et fé..........................
Val va au WC et fé comment la
proposition:
la proposition c'est d'aller
dans un lieu; un lieu qui résonne, un petit espace ( réel ou pas )
puis sur un petit papier
écrire ou dessiner ( sara a les petits papier des uns et des autres, sauf le
mien qui était illisible... je le donne là)
Petite cavité profonde,
une grande puissance y vient de tout là bas, pas sombre ce quelque chose peut lui
donner forme, saisir, laisser s'en écouler, s'y abandonner pour ça une infini
douceur est nécessaire.
Après ou avant ( intervention
de val ) les corps bougent dans le salon...
Main qui touche bouche qui
chante...
Changements de places
on parlera après de la
cohérence de cette organisation dans l'espace,
de comment être dedans et
dehors
proposition d'être tous dans
la proposition à certains moments; en intervenant sur la proposition, la faire
transformer.
Chacun fait ce qu'il a envie.
Comment l'écoute s'arrête, se
transforme.
Re discution:
Qu'est ce que ça peut être
que d'avoir tous ses sens ouverts... ça
pourrait ressembler à de l'autisme. ( par exemple rentrer dans une boîte
de nuit avec ses sens les plus ouverts possible... on devient dingue... c'est
insupportable ).
Peut-être ce travail de
savoir revenir à quelque chose que je connaît de moi... faire quelque chose de
l'ordre de la sensation pour revenir à moi
( pour moi je note que c'est
important pour moi de travailler les aller retours intérieur
extérieur )
confiance dans l'équilibre,
le mouvement, l'écoute.
Comment quand on est dans
l'être vraiment, parfois on sens le changement autour de soi... quelque chose
qu'on pourrait nommer la grâce ou le don. Par exemple: là je donne! Où
quelqu'un qui te demande l'heure et tu sais que la personne te demande l'heure
mais pas pour l'heure ( ni elle ni toi savent vraiment ).
Là au moment même par exemple
c'est pas de la même chose dont on parle et c'est de la même chose dont on
parle.
Moment d'éveil où tout prend
place; confiance au monde en soi.
Puis une autre intervention
(sonia) , ici on est dans un travail de forme...ici elle exprime le besoin de
revenir à nous dans nos corps. Ici travail pour ne pas mentaliser et ne pas
figer... quoi proposer???
Une sorte de pause
s'installe; certains se lèvent...
Remarque de juste observer ce
qui est en train de se passer. Peut-être ce qui ne veut pas se déposer; y a un
endroit ou ça résiste.
Plus tard on reprendra dehors
Après un temps de silence qui
n'est pas vraiment un temps de silence ( mais plutôt une tentative pas très
efficace de tenter de faire déposer quelque chose )
Val fait une proposition de
petits papier avec des couleurs ( précédemment il nous avait suggérer de penser
à une personne)
Les petits mots qui ont été
tirés avec les couleurs écrites en dessous.
« Je ne sais pas voler
mais je sais marcher en volant » ( blanc)
« La chorégraphie a
quelque chose d'absurde car on danse vraiment quand on danse pour soi, pour le
plaisir de danser » ( rose)
« Quelle résistance ce
corps, il va faire tant pour garder sa peau devant le nouveau » ( vert
foncé)
« La liberté libre,
toujours me fait peur alors qu'elle est là, il suffit de tendre le bras pour la
saisir » ( bleu )
« Par ta morsure je me
suis senti vivant. Il faut mordre tout gratuitement comme dans la nature »
( vert marron )
« L'Amour dans le
silence du vide, le corps n'a plus d'âme car tout est âme » ( violet)
« Dans une vie, milles
vies » ( transparent)
« Tant que je donne des
coups de pied dans les cailloux en marchant; tout va bien » ( vert)
« On aime toujours
celui, celle qu'on arrive pas à embrasser » ( pourpre )
« On ne possède que ce
à quoi on renonce à ce qu'on ne renonce pas nous échappe. » ( gris )
« La foi ne se mange pas
elle se cultive. Se percer par la verticale, se trouer s'ouvrir ( noir)
« Le corps se libère en
confiance comme une fleur. ( jaune)
« J'ai tellement,
tellement à vous dire qu'il me faudrait cent mains! » (rouge)
« Ou se trouve zéro dans
notre corps » ( blanc)
cette dernière question sera
poser à tout le monde.
Mercredi 20 Avril 2011
au 3A Rue Reynes entre 9H et 15H
Les présents : Felicia
Moscato, Marie-Pierre Serre, Sara Jaleco, Gaëlle Reynaud, Sonia Gomez, Waldemar
Kretchkowksy, Rosa Paris, Maria Varbanova, Flo....
...continuer
le travail de l’écoute, de l’affination, du dialogue, de la préparation du
corps ensemble, pour pouvoir encore et toujours ouvrir et laisser apparaître ce
qu’est cet espace qui se construit en se construisant...
ARRIVAGE !
Et voilà nous à nouveaux
dans le salon en bois au quartier de Figuerolles.
Deux nouvelles personnes, et
pleins de nouveaux puisque nous changeons en permanence.
La table ronde comme
départ pour les cafés, thés, croissants et chaussons au pommes géants. Quelque
chose de famillier, quelque chose de différent. Le temps qu’il faut pour ne pas
hésiter à y aller quand l’air le signale.
Transition sans
précipitation vers le planché en bois. Une autre transition, dont la couleur
est légerement différente de celle du premier rdv il y a trois mois.
L’espace se présente légerement
dispersé aux angles de fuite, avec une attention qui peut vouloir partir ailleurs
par des moments. C’est possible de percevoir ses reliefs, ses affinités, les
différents focus des uns et des autres, les convergences et les divergences. Le
corps témoigne par ses sensations une atmosphère, une consistence, celle qu’est
propre de ce jour là, de ces gens là, dans ce lieu physique. L’important est
peut être de solliciter les mouvements en nous qui nous organisent dans la
toile commune faites des écarts nourrissants. Cette toile demande à être
considerée en permanence. La nécessité de revenir, dans le présent, au
commencement de cet espace à partir de nous à ce moment là, c’est imposée
clairement dans l’air.
RECAPITULATIF
Resituer le context
d’ouverture et construction de cet espace. Relecture brief de quelques passages
importantes traversés le long des deux autres rdv, et en lien avec l’instant
présent perçu à ce moment là, à travers nos présences diverses...
Se réunir dans un espace
d’échange au tour de nos inquiétudes actuelles, en tant qu’être humain, artiste
ou pas, pour faire apparaître des urgences socio-politiques, artistiques, philosophiques,
humaines. Le corps comme focus, le corps intégral, entier, processus de
relation vivant que nous sommes, pour se mouvoir, penser, agir, percevoir,
sentir, rêver, contester, ensemble. Inquiétude comme possibilité constructive
de créer d’autres mouvements alternatives à ceux qui les ont fait naître !
L’expérience du mouvement comme savoir et apprentissage même qui transforme le
tout, qui se transforme. Etre et écouter avec tout le corps. Reperer les
inquiétudes communes.
La relation de nous corps
à l’espace physique. La gymnastique de l’écoute des perceptions internes et
externes. Le focus dans le flux entre, dans l’espace de communication qui quitte
pas les elements qui lui composent. Le touché comme lieu d’ancrage et
affination de cet écoute, de ce flux, qui n’oublie pas le corps-environement
entier, dans sa globalité.
Soutenir la proximité à
soi et travailler les petites différences à l’intérieur de ce que nous semble
pareille. Nourrir l’écart entre soi et soi, soi et l’autre, car à cet endroit
fértil le tissage d’idées, pensés, mouvements, actions, se définit, et devient
singulier.
Entendre corps et art comme
savoir puisque ils multiplient les possibilités de relation, de reflexion et
d’action. Ils permettent l’existence du
« pendant », de l’accompagnement de ce que urge, de ce que se
crée. Nous sommes tous d’accord avec l’importance et urgence de ce
« pendant » aujourd’hui.
...
Il existe une réalité dans
le corps, dans les corps dans le monde. Nous, moi, toi, sommes aussi cette
réalité là. Nous sentons et nous sommes, nous fasons parti de ça. Alors,
comment regardons nous ça avec courage et amour ? Qu’est que c’est ce
corps qui entend, qui écoute, qui ne fuit pas, qui communique ? Le
mouvement permet d’approfondir l’experience et crée, construit, le savoir, il
se tranforme et transforme l’environement. L’environement est aussi corps qui
nous tranforme. Qu’est que j’entends ICI, dans ce monde proche, large, dans
lequel j’habite ? Qu’il y a peut être un chemin de non-rapprochement de
soi, qui se méfie de cette curiosité, qui évite l’affect comme tentation d’un
trop sentir. J’entends des couches, des barrières, des toiles certainement
beacoup trop intelectuelles qui éloignent le corps de lui en tant que ouvrier
de la vie. J’entends la différence comme un danger. J’entends le manque de
courage de rester, d’être avec la sauvagerie de la spontanéité et du ne pas
savoir ce que vient après. J’entends la complexité dans la relation sans sentir
la simplicité qui va avec.
...
En quoi une experience, un
texte, un touché, résonne dans ma réalité proche local, moi corps, moi famille,
moi quartier, moi ville, moi monde ?
EN
ROUTE
Nous sommes mis en
mouvement à partir de soi dans l’espace. La proposition simple était de
tatonner son corps, par le toucher, par le mouvement même.
Rappeller que la cellule,
lieu primaire d’existence, de présence, nous apprends sur l’echange intérieur-extérieur
comme relation et communication. Le flux, les fluides, la proximité entre les
membranes, la cooperation, la simplicité, la mobilité, l’organisation
cellulaire, la multiplication en création, la spécification, spécialisation,
complexification, avec le chemin qui les tissent. Le potentiel de création et
de transformation en permanence en route en nous. Le corps qui nous apprends
que dedans et dehors sont des continuités, que penser et se mouvoir,
aller-revenir, ouvrir-fermer, font partit d’un même mouvement. Créer espace et utiliser
support pour grandir, évoluer. Migrer pour avancer, pour se développer. Pulser,
créer contraction (organ du coeur), établir des reseaux de communication (les
neurones par example), utiliser le poids pour apprendre avec la terre et la
gravité. Le corps est toujours cette capacité de mouvement, de déplacement, de
resolution, d’évolution.
Continuer à observer les
sensations et perceptions en écoutant la possibilité de ne pas savoir. Recycler
la geographie de nos corps, oxygener l’image representé de nous, rafraichir les
organes des sens qui travaillent la vision, l’ouie, l’odorat, le gout, le
touché, le mouvement.
Inviter les différents
tissues du corps, dans ces différents points de vue, ses différentes quallités
de corps. Inviter tout le corps. Inviter l’écoute en moi, dans mes tissues, de
l’autre, et de l’autre dans l’autre. Constater où est mon focus, ce que je
ressens à ce moment là. Où est mon désir ? Où est mon écoute ? Quel
sont mes mouvements ? Quel sont mes pensés ?
A ce moment là la qualité
d’écoute a changé dans le salon. Une texture, atmosphère se dilate, s’ouvre,
s’affine, se densifie. Cette profondeur eveillée permet peut être le courage de
rester dans le rester, sans figer. Néamoins ce courage il n’était pas par tout
dans cet espace, ni par tout dans les corps à ce moment là. Ne pas abandoner la
confiance !! Poursuivons !
LECTURE
EN CORPS DU TEXTE D’ETUDE
« ART
ET SOUVERAINETE » et LES MOUVEMENTS NAITS DE LA !
Nous avons pris le temps
d’écouter, en mouvement, le texte en question, lu par Gaëlle. Premier lecture
global qu’ouvre un premier état de permeabilité aux pensés-interferences
proposés par Sofia Neuparth dans son texte. La qualité étais à ce moment
interrogatif, et dans les couches plus superficielles du corps.
En suite nous avons relu
ensemble, par Gaëlle, cette fois ci à partir d’une autre couche d’écoute, et en
interagissant directement sur certaines passages, par des arrêts, et des dialogues,
en transformant et en se laissant transformer par ce texte, à partir de nous,
de notre réalité.
Que veut dire « d’un
bras à l’autre » ?
Nous avons experimenté la
relation entre nos bras gauche et droit, en les écartant, en les approchans, en
les regardant, en le sentant, en touchant une main dans l’autre et vice-versa !
C’était clairement évident par ces mouvements simples et les sensations
simultanés, que d’un bras à l’autre ne s’aggit pas simplement d’une distance,
ou d’une representation d’une mesure, ou d’assemblage de partie du corps, mais
d’un lieu de relation, relation déjà entre moi et moi-même, entre mes os et mes
muscles, mon sang et la temperature, mais aussi ma peau et les vibrations qui
la touche, entre le coeur et les pulmons, entre ma mains gauche et l’espace,
entre ma main droite et mon bras droit ! Mais alors je ne suis pas
distance à cet endroit là ?? Peut être je peut être distance, mais je suis
aussi relation. Comment peut je être une mesure sans être communication, ou
m’arreter à la representation de quelque chose sans prendre en compte le
tissue qu’elle est ?
Le chemin a poursuit le
long du texte, avec des A/R divers, des pauses et des accelerations et des
entonations à des moments différents. Nous nous sommes arretait à questionner
ce que veut dire singularités universelles. Il n’étais pas question de donner
une réponse precise, mais le fait de le questionner ensemble a apporter à la
lecture l’importance de ces endroits où les choses uniques et parfois
imperceptibles, demandent d’être regardés de plus proche sans pour autant
oublier qu’elles font partie dans tout qui est partagé à différents endroits de
ce tout, sans pour autant du coup les banaliser ou les rendrent universel dans
le sens d’une abstraction qui les isolent du mouvement permanent de la réalité
changeante.
Next stop...que veut dire
être là ? Etre en performance ? Etre en representation ? Etre
geste sans être là ? Quel est la différence entre « performer » et
faire la vaisselle ?! Comment est-il possible de faire une performance
artistique sans être réellement là ?! Les enfants sont arrivés dans notre échange
verbal ! Dans leur capacité à choisir sans choisir, à accompagner
l’experience, en s’oubliant mais surtout pas en s’oubliant ! Dans un cadre
vivant, et donc dans un cadre artistique vivant, aura-t-il deux mouvements
différents associés à l’experience de choisir et non-choisir ?
Pourrai-t-il à cet endroit de l’emergence si présente chez l’enfant, exister
une qualité de choix qui se fait par les multiples non-choix que j’abandonne
jamais au sein du présent en création ?
Comment et pourquoi
peut-on aujourd’hui, après « la glorification répétitive et desengagée de
ce qui génère le geste...(...)...la révolution industrielle... », reussir
à faire sans être, à estar sans ser ? Qu’est que c’est être en
relation avec le geste, le faire, l’être au présent ?
Nous sommes arrivés au
sujet de l’egocentrisme. Que veut dire ce concept au tour du quel nous nous
arretons à ce moment là ? Cordon ombilical ; séparation ;
stimulation ; conscience...Dans l’air apparait l’idée de notre première
relation de nous avec autrui...la mère ? Un envie de dire que ce rapport
là à notre mère est dès le début accompagné dans le corps d’un espace, d’une
autonomie croissante. Il me semble que à ce moment là de la discussion nous
nous sommes eloigné du tissage. Mais pourquoi pas ? Laisser cette
éloignement nous rammenner à nouveaux quelque part, pourvue que nous puissons
nous demander de quoi parlons nous ensemble à ce moment là ? Quel est
l’affination de chacun commune à cet endroit de divagation moins
consistente ? Je crois que nous parlons de naissance, d’accouchement, de
prendre soin des naissances, de notre besoin à parler de nous même. Et puis
voilà nous à nouveaux sur les railles ! Parlez de nous même, sans parler
de nous mêmes ! ...
Pourquoi ne respectons pas
la naissance et la mort ? Pourquoi nous refusons aujourd’hui de les accompagner ?
Naissance et mort de quoi ? Du geste, de la création artistique, de la
création tout court, de l’amour, de la naissance même du mouvement. A quel
moment nous ne respectons plus les cycles ?
Nous pouvons avoir des
réponse à casi toutes ces questions ! Pourtant là ce que nous nous
proposons c’est de les entendre avec l’intelligence de tout notre corps. A cet
instant nous nous invitons à observer les transitions entre « on va lire »,
et « on va danser », et « on va parler », et
« etc »...observer en mouvement les frottements entre danse et pensé.
Pourquoi ? Parce que nous savons que à cet endroit une autre forme de
penser et agir se tissent. Concrètement, par example, j’entend mieux ce que se
dit à cet instant pendant que je touche le tibia de Gaëlle. Je reste un temps
avec ça. Probablement cet experience faite de nous tous, a inscrit quelque
chose de nouveau dans mon corps. Je lui fait confiance et j’avance. Je n’ai pas
forcement besoin de savoir plus, car la sensation et perception traversée était
très claire, et elles ont changé mon mouvement, ma présence, et ma pensé.
Un moment plus tard
reviennent des citations d’enfants plus au moins proche de certains d’entre
nous :
« quand le soleil
explosera, qui va compter le temps ? »....
« quand on coup une
chose en deux, de quel cotê va la partie du millieu ? »...
Nous sommes arrivé à un espèce
de regard ludique, un regard d’une certaine naiveté, qui nous a permi à ce
moment de aérer la densité de la discussion sans partir. En effet le temps nous
appartient pas, comme probablement très peu de choses nous appartiennent. Nous
l’avons attribué une mésure physique, mais celle ci n’a aucun sens quand
déporvu d’un vécu, d’une matière, d’un présence. Alors, qu’est qui se passe
dans les tissues du corps quand on sens un étiremment du temps ?!
Peut être que le mystère,
l’inconnu qu’on identifie à l’endroit entre les deux morceaux de quelque chose
qu’était coupé en deux, ne peut probablement pas étre saisi, mais observé, senti,
partagé, mis en mouvement.
Nous avons parlé de mettre
en desequilibre une matière en jachère, une matière qui est en train d’être
labourée. D’accepter de la lacher sans l’abandoner pour pouvoir être avec, à
l’intérieur de ce qu’elle questionne, et ainsi investiguer un état d’equilibre
possible de cet matière en moi. Nous étions d’accord que cette dynamique
demande à être affiné en continuité, en tout cas, en parlant en terme de
recherche artistique, humaine, politique, ce que nous interèsse ici. Le temps
que cette investigation exige ne peut pas être mangé, et le contraire, il
nécessite une écoute qui ne se laisse pas endormir ! Comment témoignons
nous ces experiences de création, intégration, production de savoir, investigation ?
Quels sont les mouvements, les textures qui nous percevons en nous, chez les
autres ?
Nous avons entendus...
Des sensations de calme,
d’ouverture, de laisser faire un processus, une attention, une conscience, des
sensations d’espace larges et ouverts dans les tissues...Il est important de
parler de choses concrètes, car le mot miracles, même si bien entendu entre
nous sur probablement cet qualité de mystère du corps et de la matière qui
s’organise au tour de quelque chose qui se crée...est bien dangereux !
Alors sachons de quoi on parle ! Vérifions que ces mots resonne dans le
même bain pour tout le monde !
Que devons nous faire
pendant ces experiences là ? Probablement simplement y être, sans partir,
sans lacher, sans retenir, en accompagnant le mouvement qui emerge de ces
qualités là.
Nous avons déjà parlé de
celà. Mais il ne s’aggit pas d’une répetition mais de la nécessité de
revisiter, de redécouvrir à chaque fois.
La quallité de notre
présence, de l’air dans le salon perçu par nos corps, a clairement commencé à
changer pendant que nous avons pris le temps de parler de ce temps de
création !! Quel était ce flux entre nous et avec l’environement ?
Maire-Pierre témoigne de...Si nous savons pas, si nous comprenons pas, si nous
ne pouvons pas aller ailleurs, alors approfondissons encore plus à l’intérieur,
sans arreter de voir, d’entendre, de sentir le poids du corps, de garder ce
flux entre in/out. C’était impressionant la qualité de claireté, d’espace
entre, d’écoute simple, propre et fine dans laquelle nous nous sommes
transformé à ce moment !!
Moment de doute de ma
part...je perçoit ce changement, je ne suis pas sure que nous le percevons
tous, j’hesite le temps d’un micro second, car
mon experience me dit que parfois nomer les choses peut couper leur mouvement.
Pas le choix ! Sans choisir je peut que faire confiance à ce que je sens
et parler ! Je signale le changemenet et j’explique le fait que j’ai pris
le risc de nous faire perdre ça, pour le dire...nos corps on changés avec ma
parole, mais la qualité n’est pas partie !!!! Ceci étais une micro-(r)evolution
tissés entre nous groupes ! Nous savons, nous sentons, nous écoutons,
c’est claire ! Nous ne pouvons plus douter de ça, ni esperer que ça
revienne pareille le rdv d’après ! Nous pouvons juste continuer à malaxer
ensemble pour solidifier cet endroit d’écoute incorporé. Probablement à partir
de là les pensés, les actions, les liens se construiserons.
Maria rebondis encore le
long d’un temps qui continue à ne pas lacher le présent mais à le nourrir plus.
Elle nous dit que elle sens souvent ce changement de qualité quand elle
travaille la danse en création mais qu’elle n’avait jamais pu le nomer. Et que
en effet c’est claire ! Quand elle est en train de danser à cet endroit de
« être en création » sans savoir encore la forme qui va estabiliser
sa matière, le lien et la séparation se coutoient à chaque instant de ses
mouvements. Elle le sens concrètement. Elle sens une reliance, un lien, son
corps change, et ça change toute de suite ce qu’elle est en train de
faire ! Parfois elle s’arrête, elle ne s’est pas porquoi ni où, mais
sûrment à ses limittes ! Qu’est qu’elle fait après ? Elle change le
focus, elle reouvre le mouvement, elle prend le risque de le perdre...parfois
la danse apparait, parfois pas !
FAIRE
LES POINTS DES DEFIT ET DES FOCUS !
Quels sont nos priorités,
focus, défits, désirs à ce moment là de notre présence et participation à cet
espace ?
Quelqu’un a parlé de faire
des micro-mouvements dans la rue. Waldemar ? Pourquoi pas penser à une
manifestation des micro-mouvements ? Pour certain oui, pour d’autre non,
pas là, trop tôt...
Qu’est que c’est que de
donner forme à quelque chose ? De
la partager ailleurs que dans notre cercle, de la rendre visible , de la
manifester ?
Nous sommes pas tous d’accord,
nous avons pas tous les mêmes élans.
Marie-Pierre pense être
important pour elle de rester là, entre nous, dans cet espace qui prend le
temps. Pour elle ça c’est déjà énorme et ça suffit, ça produit déjà ses effects
dans l’environement ; si on se fait petit et si on pretend pas d’être le
monopolisateur de nos actions, elles dépasse notre peau malgré nous.
Pour Felicia pourquoi pas.
Comme un jeu, mais elle ne sais pas encore...
Sonia sens le besoin de
manifester, de confronter, mais elle ne sais pas encore comment. Qu’est que
c’est confronter ? Elle nous parle aussi de son désir de faire un travail
de corps, de contact, d’exploration du mouvement dans l’eau, dans une piscine.
Sara se pose la question, pourquoi pas dans la mer ? Et oui, ça serais
très intéressant de étudier notre relation au fluid, au touché ! A mettre
en cadre !
D’autre idées se
présentent. Il serais bien de faire une petite liste. Je la continue !
Felicia souhaiterais
proposer un travaille sur ce que c’est la profondeur, dans l’individu, dans le
groupe.
Waldemar a envie de venir
avec des pensés, des reflexions, à tirer au sort de petits papiers, en lien
avec cet espace. Préparer-vous quelque chose ensemble avec Felicia pour la
prochaine fois ? Yes !
Rosa désire travailler sur
la contrainte entre la pensé et le mouvement et nous proposer de regarder un
filme
Sara parle d’une action de
mis en lien avec l’extérieur. Une boite à idée, à papier, au marché de
Figuerolles. A définir à quoi sers cette boite. Rosa a envie de faire ça avec
Sara. Qui s’inscrit dans chaque action ?
Delia n’est pas là. Mais
Sara pense à comment serais intéressant qu’elle viennent partager son
experience à la rencontre à Paris sur fascia, identité et altérité.
Dans l’air il y a la
crainte de la perte de cet espace avec la mis en action des formes.
Je pense que cet espace ne
peut pas peut disparaitre !! Il n’est pas question de le
remplacer !! Il est notre travaille de fond, indispensable, puissant, et
moteur. Il se définit et redéfinit à chaque rdv. Mais ça n’empèche pas de
créer d’autres espaces d’action plus ponctuelles.
Les deux choses me
paraissent important. Et là je me permet de faire un saut dans le temps car je
fini ce compte rendu le 31 Mai, après déjà un autre rdv des inquiétudes
passé ! En effet, je pense que c’est aussi de ça qu’il s’agit aujourd’hui
à l’intérieur de ces mouvements d’indignation collective par tout dans le
moment. Nourrir les fonds en continue, sans lâcher, et penser à des actions de
lien, de dynamiques, de visibilité, pour tisser nos pensés aussi bien en nous
que au tour de nous, et pour que pensés et actions se nourrissent et dansent
entre elle en permanence.
20 Mars 2011 entre 14H30 et 19H, d’abord au Bar La Pleine Lune et puis en suite au Parc de la Guirlande - Quartier Figuerolles Montpellier
Personnes
présentes :
Felicia Moscato, Marie-Pierre Serre, Sara Jaleco,
Gaëlle Reynaud, Sonia Gomez
Préambule
imprévu :
Cette rencontre à propos
des « inquiétudes constructives » a démarrée vers 14H30 sur la
terrasse du bar La Pleine Lune. Initiallement l’échange devait se faire à
partir de 15H au 3A Rue Reynes. Néamoins, le mouvement a commencé en commençant,
sans demander permission, par notre envie de parler d’art contemporaine
aujourd’hui au tour d’un café au soleil, avant de se lancer comme prévu. Dans
ce premier temps nous avons parlé informellement du rôle de l’art, en
particulier la danse, actuellement. De ce que nous sentons nécessaire, de ce
que nous recevons parfois comme vide, creux, de comment nous pouvons distinguer
ou pas entre un spectacle qui confronte, qui bouscule par une relation possible
au corps du spectateur, et un spectacle qui agrèsse gratuitement sans
construire cette relation là. Par ailleurs, nous avons parlé de comment, où et
pourquoi, nous pensons être important de prendre soin du chemin entre le
processus de la création de l’oeuvre et l’arrivé chez celui qui l’accueil ou
pas. En discutant, nous nous sommes dit
que différentes manières d’agir et d’intervenir par l’art, par la danse
contemporaine, peuvent cohabiter à diverses niveaux, ce qui n’empêche pas à la
question du possible entre l’oeuvre, l’ « oeuvrier » et celui
qui se prête à s’o(e)uvrir, de resté inconditionnellement présente. Est-ce que
ceci ne permettrait pas d’une manière plus humble, humaine, intelligente et
constructif, de mieux oser contester, revindiquer, dévoiler, interroger et
laisser dire ce que l’oeuvre a à dire, sans pour autant négliger la manière de
l’amener ? Et à qui veut-on dire des choses ? Qui veut dire quoi à
qui ?! Est-ce qu’une création destiné à une elite a la même construction
qu’une oeuvre destiné à tous, à un public particulier ? Est-ce qu’on peut
considérer cette question sans tomber de suite dans l’idée de produire pour, de
figer la liberté de la création pour répondre à une pression ou demande de
production ? Est-ce que c’est possible de créer à partir de, avec, et dans,
tout ça ? Bref ! La discussion reste ouverte ! Peut être c’est
important de recycler nos rapports aux concepts et à la chair au tour des mots
comme spectacle, création, public, production artistique, confrontation...
Reorganisation :
Ce jour là, pour des
raisons diverses et certaines inconues au paravant, et que néanmoins personne a
voulu ignorer, nous avons senti difficile de faire ce travaille de malaxage
d’idées, pensés et mouvement, à l’intérieur. Nous sommes donc de comun accord
parti travailler au Parc de la Guirlande. Le défit ici était de garder le
focus, ne pas perdre la juste consistance qui permet le travail d’apparaitre de
lui même. Ne pas abandoner, mais laisser venir. Cette interaction est peut être
possible encore une fois parce que nos tissus sont en communication et vibrent
dans des zones d’échanges qui se laissent rencontrer, confronter, être avec. Sûrement
parce que nous avons des inquiétudes et des désirs constructives qui se
parlent ! Il y a ici une qualité de temps, de continuité, de respect et de
confiance dans un présent qui ne s’absente pas, ne s’en vas pas dans un imense
espace extérieur sous pre-texte de faire autre chose et s’endormir au soleil! Rien
contre s’endormir au soleil, le contraire ! mais ce n’est pas le focus de
cet espace préviligié d’échange ! Nous étions en toute simplicité légère
mais impliqué dans le travail, avec ce que chacun étais à ce moment là !
Respiration...la justesse de cette rencontre est encore là entre nous...
« ne pas l’attraper, ne pas l’oublier » !
En arrivant au Parc nous
avons tattonées un coin qui nous invitait à nous poser, entre ouverture à ce
qu’est déjà là et donc impossible et pas très juste de séparer de nous, et une
certaine intimitié possible et nécessaire au travail qui demande à être contenu.
L’espace nous a
accueillit ; il était possible de démarrer quelque chose dans ce lieu.
Premiers temps d’observation...des femmes et des enfants à proximité de nous,
du bruit, des hommes un peu plus loin, des familles par ci et par là. Voilà le
cadre à partir duquel et avec lequel cette session des « inquiétudes
constructives » se met en route.
Le plan étant pour cette
session là de travailler dans une salle en parallèle sur « L’éloge de
l’amour » et « L’amour liquide », en passant par
l’ « Etude du texte « art et souveraineté » de J. B. De Miranda »
de Sofia Neuparth et Margarida Agostinho, nous avons adapté le travail au
moment présent, tout en respectant les matières qu’on se propose pour l’instant
à approcher.
Premier
proposition d’exploration :
Une danse très simple et
très difficile à la fois !...la gymnastique de l’écoute. Poser une main
quelque part sur soi. Ecouter les sensations, observer les perceptions, venant
de l’intérieur et de l’extérieur du corps, par les différents sens, vision,
tact, ouïe, odorat, gôut, mouvement. Accuiellir les pensés, images, désirs, ...
Ne rien vouloir changer. (peut je entendre les mouvements de mes organes qui
glissent sur la surface interne de mon pelvis, une danse qui m’apprend peut
être quelque chose sur le dialogue intime entre contenant et contenu, et au
même temps écouter le cri spontanée de l’enfant à cotê, et mon changement de
tonus lorsque l’autre s’approche ?!) Etre avec. Considérer la possibilité
de rester avec la circulation in/out/in. Accompagner notre focus. Constater
avec quoi nous écoutons le flux in/out/in et comment il change le corps. Se
mettre en mouvement à partir de là en gardant la qualité d’écoute vaste mais en
affination.
Deuxième
proposition de corps :
Se
mouvoir,
a- dans l’espace
b- avec l’espace
c- par l’espace.
Une
de nous décidé à un moment donné de changer de a- à b- à c-, en communicant à
une des autres à proximité, qui se chargé de faire pareille, et ainsi jusqu’à
que tout le monde soit au courant et que nous traversons les trois propositions.
Les retours :
Pour
Sonia
Elle
était déjà « dans » l’espace quand nous avons commencés, et puis elle
reconnaît la présence de trois dégrées de mouvements dés le départ, comme si le
prochain voudrais déjà s’anteciper ou mélanger au présent.
Se
mouvoir dans l’espace fait apparaite chez elle une qualité de fluidité. Comme
un coeur batant qui permet la communication. Ou serait-il plutôt pendant la
danse du « avec » l’espace ?! Sonia ?! Je me rapelle plus
et je sais pas si j’ai bien noté... ! En tout cas un réel changement de
présence en passant du « dans » au « avec ». Elle parle
aussi d’une qualité qui se balade dans le corps...quand ? Sonia ?!.
En glissant sur être meut « par l’espace » elle parle de son corps
qui prolonge l’espace par le mouvement.
Pour
Gaëlle
L’espace
apparait comme lieu qui est à habiter, au moment où on se lance
« dans ». L’espace est alors action, est jouer avec lui. Réference à
vide...espace vide à habiter ?? Gaëlle ?! Un accident peut provoquer
un changement de qualité.
« Avec »
l’espace est lieu de rencontre ; des personnes ; mouvement ;
proximité ou relation plus forte au sol.
« Par »
l’espace...se laisser mouvoir par.
Pour
Felicia
Le
« dans » amène des allers-retours, entre proche et lointain ;
déplacement. « Avec » est relation ? Coloré et être coloré par
l’espace. « Par » déclanche des changements de qualité brusques, tout
en restant possible de continuer à écouter les mouvements sentis et perçus de
l’intérieur.
Pour
Marie-Pierre
Fort
sensations physiques quand en mouvement « dans » l’espace ;
marcher ; visualisation de l’espace ; prendre place ; valoriser
l’espace ; trancher ; focus sur l’espace et sa sphère ??
Marie-Pierre ?!; être « dans » l’espace intelectuel qui se
révèle très présent pour elle.
« Avec »
l’espace. Une qualité plus souple. Changement de démarche. Des oscilations sous
forme de vague apparaissent dans son corps. Plus à l’écoute de l’espace même,
meilleur accueil de l’espace.
« Par »...source
de mouvement ! Encore plus de relation avec l’extérieur. Sensation de
condensation de l’espace mental ( ??). Besoin de ralentir les mouvements
pour garder l’écoute.
Pour
Sara
En
arrivant au coin choisi, une réalité plus large s’impose en vitesse acceleré à
travers la dureté d’un tag écrit sur la porte en bois à cotê de nous, qui
arrive vertigineusement aux yeux de Sara. Pas voulu l’exclure. Décide de
couvrir avec un foular violet. L’espace change à ce moment là à une échelle
microscopique mais visible à l’oeuil nu.
Pendant
la premier partie, l’action d’arriver, et d’exerciter le in/out et le flux
entre, permet d’ouvrir, d’accompagner et d’observer. L’espace lui apparait
imense...quel espace ? Nous parlons de l’espace qui entoure, mais assez
tôt il apparait en communication avec l’espace interne du corps. Où sont les
frontières ?
Quand
elle a commencé à se mouvoir, le « dans, avec et par » l’ont parut
déjà là tous confondus. Elle dectecte à ce moment là l’imensitude des possibles
et la respiration necessaire pour ne pas se perdre dans le « devoir
choisir » ! Elle sollicite alors son attention sur « dans » l’espace.
C’est une qualité de squelette qui se met en mouvement, des lignes qui se
déssinent, une architecture du corps, traversser, marcher, se déplacer, des
contours et du volume. Une couche plus externe. Une vitesse moyenne.
L’antecipation des transitions pulse ! Arrive l’envie d’être
« avec » l’espace.
« Avec »
l’espace c’est comme donner la main, tendre le bras et se balader ensemble.
C’est inviter et se laissé invité ! C’est à ce moment là que Sara se
retrouve proche des femmes aux enfants. Elles étaint là ensemble, en
« dançant » ensemble, sans difficulté. Les enfants ont commencés à
« nous voir » à ce moment là. L’espace des hommes apparait proche
mais au loin. Dans ses gestes surgit la danse de « aller et
revenir ».
« Par »
l’espace induit une augmentation de la vitesse du mouvement, soit il interne ou
extérieorisé. Le focus se met au niveau des stimuli diverses qui arrivent du
dehors et qui se font attrapé par les organs des sens. Du zapping de qualités,
un corps plutôt pontillé de couleurs qui restent pas longtemps. Passer de à
de...Pour continuer à écouter le in/out, besoin d’ajuster la vitesse.
Troisième
proposition de corps et pensés :
Le
temps avancé dans le temps et presque en fin de journée nous somme revenus au
textes, à la philosophie, à la reflexion. Pour ne pas quitter tout le travail
en amont et justement profiter de cette endroit vivant et fértile de la
comprehension et écoute par la pensée sensible et dançante, nous nous sommes
proposés de lire le texte
« Etude
du texte « art et souveraineté » de J. B. De Miranda », en
gardant une main qui touche une partie de soi. Le touché est ici comme repère
qui ancre la relation de proximité de soi à soi, et comme oreille et lien entre
cette écoute sensoriel et la gymnastique de l’intelect, son boulot d’analyse
mental; nous reconnaissons cette qualité de disponibilité comme juste et
puissante. Nous étions tous là, présent, prêt à écouter avec tout le corps. La
conversation étais dense, calme, des coeurs se sont parfois accelerés (chez
Sara le track reapparait et elle le repère comme signe de création en
cours...création d’un espace, d’une matière qui emèrge, e endroit de justesse
émotionnel, objective).
Cette
première lecture étais aussi une première rencontre avec le texte en question.
Nous avons échanger sur son contenu sans encore retourner quelque chose dans
une « soupe à nous, à l’extérieur de nous » ! La démarche de
penser ensemble et confronter en collective y était clairement, témoigné par
une qualité de presences posé et vibrante à travers nos corps assis par terre,
ou sur une chaise.
Des
enfants se sont approché, un baisé sur la main d’un enfant, la reflexion
coutoyait le vivant en circulation.
En
suite notre espace a eu besoin de se fermer un peu sur lui, dans une intimité
qui peut acuiellir la complexité du contenu en question. L’extérieur a répondu
par le départ des autres habitants temporaires! Merci !
Quels
sont nos retours sur l’échange au tour de ce contenu ?
A
compléter avec quelques mots ??
En direction de la
clôture !
Nous
avons terminer en revenant au flux pensée-corps-mouvement, en se rappelant
verbalment l’importance de certaines propositions concrètes de danse à
mettre en relation avec les temps de lecture, de reflexion.
Et
nous avons terminé par une petite échange sur comment proceder pour le prochain
rdv, qui, comment préparent les contenus à venir. En gros nous avons conclu que
il serais bien que petit à petit les propositions arrivent de differentes
personnes, que cette espace reste ouverte. Néamons, il se reserve l’exigence
d’être claire dans son intention de départ. Toute matière est bienvenu s’il
elle prend un sens dans le cadre qui se pose à cet espace là. Par example, en
discutant des lieux de travail des « inquiétudes constructives »,
nous avons confrontés nos différentes points de vues. Effectivement une
rencontre en extérieur prend son sens si elle est a son contenu de malaxage en
conexion avec ces inquiétudes là, et pas simplement parce que nous avons envie
d’être dehors ! Donc il est intéressant pour quelqu’un qui a cet envie de
penser à une manière de le rendre pertinent dans cet optique là ! Petite
réference aussi à élan encore timide mais emergent chez Sara, de parler de
ponts d’action avec l’espace rue...partager le travail pour que son
existence soit genereusement reperable (pas sur nous, mais sur ce qu’on
laisse se créer entre, à partir, avec )? l’inscrire sous forme d’actes simples
de diffusion performatique ? pratiquer
notre capacité à mettre en relation notre intimité d’échange et l’espace
plus large de rue ? à laisser poser, revenir, patiemment mais sans
oublie !
Nous
avons décidé de fixer le rdv suivant à chaque rdv en cours.
Dimanche 30 Janvier
2011 au 3A Rue Reynes entre 15H et 20H
Les présents : Felicia, Gaëlle, Iazana, James, Jennifer, Marie-Pierre, Mathilde, Rosa, Sara, Sonia, Waldemar.
Nous nous sommes réunis au tour d'une proposition. Celle d'ouvrir un espace d'échange au tour de nos inquiétudes actuelles, liés à nos métiers d'artistes ou
pas artistes, sûrement liés à nos existences en tant qu'êtres humains, en passant fortement par des urgences socio-politiques que nous songeons tous d'une manière ou d'une autre.
L'élan lancé est de, ayant comme focus le corps, malaxer ensemble des mouvements, des idées pour créer ensemble cet espace inconnu au départ. L'accent est mis sur ce corps intégral, processus de relation vivant à travers lequel nous pouvons nous mouvoir et agir, percevoir, sentir, rêver, contester, etc... L'espace "cultivé" est donc à creuser à l'endroit de rencontre possible entre art, philosophie, politique, social, dans n'importe quel ordre, pourvue qu'il reste vif, vivant, en mouvement, concret et osé.
Nous avons pris le temps d'arriver, et de ne pas se connaître au tour d'un café,
d'un thé, d'une table.
On
a préparé la salle ensemble, histoire de se mettre en co-action simple et de
se déplacer vers le sol, un peu plus bas que la verticalité rational!
C'était surtout et d'abord un temps de présentation de la proposition du départ, motrice de ce rassemblement, et un temps pour se présenter et partager ses "inquiétudes". On s'est invités à considérer inquiétude comme une possibilité constructive de créer d'autre mouvements possibles, alternatifs, à ceux qui nous ont amené dans ces mêmes inquiétudes!! On s'est aussi donné le défi d’y être et d'écouter avec tout le corps, dans sa capacité à apprendre et à se transformer à plusieurs niveaux et couches de son intelligence, à travers l'expérience même du mouvement.
se déplacer vers le sol, un peu plus bas que la verticalité rational!
C'était surtout et d'abord un temps de présentation de la proposition du départ, motrice de ce rassemblement, et un temps pour se présenter et partager ses "inquiétudes". On s'est invités à considérer inquiétude comme une possibilité constructive de créer d'autre mouvements possibles, alternatifs, à ceux qui nous ont amené dans ces mêmes inquiétudes!! On s'est aussi donné le défi d’y être et d'écouter avec tout le corps, dans sa capacité à apprendre et à se transformer à plusieurs niveaux et couches de son intelligence, à travers l'expérience même du mouvement.
Soupe de
choses dites par les uns et les autres, plus toutes celles que j'ai
oublié, que je n'ai pas noté, pas perçu, pas intégré ! (pour ça le témoin de
tous est essentiel!) :
oublié, que je n'ai pas noté, pas perçu, pas intégré ! (pour ça le témoin de
tous est essentiel!) :
Des inquiétudes liés à une rencontre qui ne se fait pas entre les êtres.
Des protections.
Un espace de mouvement
qui se ferme en spiral.
Un corps spontanée qui
semble être rare aujourd'hui.
Une culture.
Montpellier.
Concrétiser les inquiétudes.
Concrétiser les inquiétudes.
L'éducation.
Le transgénérationnelle.
L'importance que nous donnons à l'image.
Les limites de la liberté d'expression.
La construction à long terme et le besoin d'être patient.
L'amateurisme, parfois nécessaire.
Les dictatures de certaines formes d'être.
Territoire.
Reconnaissance de ce que c'est être artiste aujourd'hui et quel est son rôle.
Le mouvement comme moteur.
Danse traditionnel comme une masse de corps qui se mets en mouvement ensemble.
Se perdre.
Le chemin à donner à l'expérimentation.
Qu'est que être proche veut dire? Qu'est que être en groupe signifie?
Le besoin d'amour.
Les racines. Qu'est que c'est?
Qu'est que c'est le réel?
Pourquoi avons-nous besoin de créer un espace sensible?
Quel est notre lieu commun?
Qu'est que c'est la profondeur?
Comment créer quelque chose de vraie?
L'individu et le groupe.
Que signifie la profondeur dans le collectif?
Confiance. Amour. Collectif. Émotion. Chemin.
Danser n'était pas à un moment donné une inquiétude.
Danser n'est pas les mots.
Nous avons tous la danse en nous.
Que veut dire être corps? Être dans le corps?
Couche subtil de relation touchée par la danse.
Conscientiser les perceptions.
Être soumis à son vide.
Le vide inconsistant.
L'architecture des choses.
La fragilité.
L'espace à chorégraphier.
Le temps qui nous domine.
Perdre le temps vital.
Comment travaillons-nous pour améliorer notre quotidien?
Un incident peut renforcer un désir de mouvement.
Des maintenant agir en proximité.
Serai-t-il suffisant de s'appliquer dans la vie de tous les jours?
Quel langage commun émerge entre nous ?
Apaiser la question de l'individuel fait apparaître la question du collectif.
Exigence critique de la part d’un art qui viens aussi, mais pas que, du cœur.
Ne pas se contenter que des bonnes intentions.
Le désir n'est pas suffisant.
Que faisons-nous réellement dans la création?
Revendiquer. Révolter.
Doutes artistiques.
Ne pas être contre mais plutôt chercher l'être pour.
Quel est l'art de pratiquer la révolte ?
La révolte est nécessaire car certains d'entre nous êtres humains ne sommes pas
vivants...
D'où naît la création?
Le transgénérationnelle.
L'importance que nous donnons à l'image.
Les limites de la liberté d'expression.
La construction à long terme et le besoin d'être patient.
L'amateurisme, parfois nécessaire.
Les dictatures de certaines formes d'être.
Territoire.
Reconnaissance de ce que c'est être artiste aujourd'hui et quel est son rôle.
Le mouvement comme moteur.
Danse traditionnel comme une masse de corps qui se mets en mouvement ensemble.
Se perdre.
Le chemin à donner à l'expérimentation.
Qu'est que être proche veut dire? Qu'est que être en groupe signifie?
Le besoin d'amour.
Les racines. Qu'est que c'est?
Qu'est que c'est le réel?
Pourquoi avons-nous besoin de créer un espace sensible?
Quel est notre lieu commun?
Qu'est que c'est la profondeur?
Comment créer quelque chose de vraie?
L'individu et le groupe.
Que signifie la profondeur dans le collectif?
Confiance. Amour. Collectif. Émotion. Chemin.
Danser n'était pas à un moment donné une inquiétude.
Danser n'est pas les mots.
Nous avons tous la danse en nous.
Que veut dire être corps? Être dans le corps?
Couche subtil de relation touchée par la danse.
Conscientiser les perceptions.
Être soumis à son vide.
Le vide inconsistant.
L'architecture des choses.
La fragilité.
L'espace à chorégraphier.
Le temps qui nous domine.
Perdre le temps vital.
Comment travaillons-nous pour améliorer notre quotidien?
Un incident peut renforcer un désir de mouvement.
Des maintenant agir en proximité.
Serai-t-il suffisant de s'appliquer dans la vie de tous les jours?
Quel langage commun émerge entre nous ?
Apaiser la question de l'individuel fait apparaître la question du collectif.
Exigence critique de la part d’un art qui viens aussi, mais pas que, du cœur.
Ne pas se contenter que des bonnes intentions.
Le désir n'est pas suffisant.
Que faisons-nous réellement dans la création?
Revendiquer. Révolter.
Doutes artistiques.
Ne pas être contre mais plutôt chercher l'être pour.
Quel est l'art de pratiquer la révolte ?
La révolte est nécessaire car certains d'entre nous êtres humains ne sommes pas
vivants...
D'où naît la création?
Après ce temps pris
pour se dire des choses, une pause...
cigarette, dehors, bouger, prendre de l'air, défaire le cercle...
cigarette, dehors, bouger, prendre de l'air, défaire le cercle...
Avant
d'écouter ce que Iazana avait a partagé avec nous, on s'est lancé dans un
mouvement plutôt sans parole...
Choisir une place qui nous plait dans l'espace et initier des balancés du corps,
droite/gauche, haut/bas, devant/derrière, dans plusieurs directions.
Observer la mobilité, et ouvrir la possibilité de laisser cette vague assez familière de nos tissues se propager et ne pas se figer dans une partie du corps. En tout cas veiller à ce que je puisse écouter où le balancement s'arrête, comment je le laisse continuer. Et puis en toute simplicité permettre au mouvement d'évoluer.
Pendant
ce temps on a écouté quelques pistes de recherche sur le corps. Notamment sur
le fait que le touché et le mouvement sont nos premiers sens de perception du
monde à se développer, peut être bien avant que la cognition se mettent en
route, et c'est à travers notre expérience du contact et des flux des fluides,
des membranes, au niveau cellulaire, que nous apprenons, et que nous nous
formons.
Ainsi
l'être se tisse par un ensemble de processus qui évolue d'une manière pas
linéaire mais plutôt comme des couches de spécification et de complexification
qui font des allers-retours dans le temps, pour toujours avancer à chaque
instant.
Ces
mouvements créateurs continuent en nous et bougent avec l'âge, l'environnement,
l'entourage, etc...
Toujours
en dansant dans le salon en bois on a aussi entendu parlé de notre capacité en
tant que matière vivante à, un moment donné de notre constitution, dans un
début embryonnaire, à être un, deux, plusieurs, en contact, en communauté, à
prendre appuis sur un support (d'abord la mère mais pas seulement, et puis
après la terre, mais pas seulement) pour grandir, à s'éloigner de ce support, à
faire de l'espace pour se créer, à être autonome, à inventer....etc etc etc
etc! Et puis observer où était à ce moment là notre attention, notre focus,
sans rien changer. Et puis considérer le corps comme un lieu, un territoire,
notre maison, et se préparer à échanger avec Iazana.
Iazana s'est présentée. Je vais essayer de résumer un peu ce qu'a été dit, ou plutôt!, ce qu'elle m'a raconté de ce qu'elle allait dire, car de ça j'ai pris des notes! Je vous laisse completer de mémoires!
A
ce moment là nous avons quasi tous cédé à la gravité, accepté un tonus plus bas
peut être nécessaire, et probablement résultat du temps précèdent, sensible,
proche de soi et d'observation, pendant une écoute je dirais moins mental, et
aussi un peu fatigué. On était là.
C'est
parti! Sur le corps, l’espace et les affects : A propos de nos modes de
percevoir le monde-corps, Iazana a vue apparaitre à un moment donné dans sa vie
d'architecte une inquiétude...
Que
signifie et comment produire aujourd'hui quelque chose qui ne va pas dans le
mauvais sens du capitalisme et qui peut faire sens, aussi à travers
l'architecture, l'urbanisme. Comment (s') extraire de l'état de la
représentation et (se) positionner dans l'action, "actuation",
production de qu'est nécessaire, urgent? Ce qu'elle a pu partager avec nous
sont ces questions résultats de ses recherches en architecture, psychologie,
philosophie, etc., en license, master et en doctorat, toujours accompagné d'un
ensemble de penseurs, d'ailleurs majoritairement français, comme Deleuze,
Gattari, Foucault, etc. Elle nous a captivé l'attention vers les notions de
sujet, espace et relation. Ces éléments, espace et sujet, émergerait en fait de
leur relation, plutôt que de considérer qu'ils sont des essences
"imutables" dont la relation est une représentation. Cette idée un
peu plus fluide nous a amené à créer de stratégies de sédimentation de cette fluidité
pour tenter de soutenir la dynamique. En effet rien est "imutable" et
le défit deviens de chercher la liberté dans l'affirmation du
"non-essentiel". Mais alors en quoi ça serait nécessaire d'affirmer
ces relations si elles peuvent nous paraître non naturelles??! Bon, notre mode
de voir la vie crée la possibilité de questionner cette même vie! Vous me
suivez?!! Si non vous pouvez écrire à
Je continue!
Iazana soulève des questions aparamment banales comme :
Qu'est ce que c'est
vivre quelque part? Habiter?
Quelles sont les outils pour créer les espaces?
Quelles sont les outils pour créer les espaces?
Qu'est ce qu'on
regarde dans un espace?
Avec quels affects, quelles problématiques et quelles forces politiques?
Qu'est-il en train de se passer dans cette sale-espace, au moment ou on parle, maintenant?
Il serait intéressant d'affirmer les vérités contingentes.
Nous avons aussi entendu parler de territoire comme quelque chose qui existe à partir du moment où des corps et des espaces interagissent.
Qu'est ce que c'est habiter un territoire ?
Il n'existe pas de territoire, d'espace, s'il n'existe pas de corps en expansion.
Qu'est ce que c'est un corps en expansion?
Il n'y a pas de corps qui produit existence s'il n'a pas d'existence territorial.
Nous avons besoin de territoire expressif pour exister. Il ne s’agit pas de propriété mais d’affectivité.
Certains macaques utilisent leur fesses rouges et visibles pour "expandre" un espace, à partir d'une expansion curieuse de leur peau!!
Certains oiseaux font tomber les feuilles des arbres qu'ils habitent et puis ensuite les retournent toutes pour que leur côté vert apparaissent.
Qu'est ce que c'est un adresse?
Un lieu remplis d'affects et de corps en expansions.
Le territoire serait toujours en mouvement.
Comment produire par l'architecture le sensible de l'expansion des corps?
La maison et le corps participent du devenir.
La maison peut être la vie non animé des choses.
Comment traiter l'espace comme un corps expressif?
Quel est le chemin possible pour créer des outils qui permettent de considérer concrètement le territoire comme du sensible?
Et pour terminer et en air de conclusion....!
Comment peut-t-on créer alors des espaces affectifs, des territoires expressifs et sensibles, au delà de leur fonctionnalité?
Avec quels affects, quelles problématiques et quelles forces politiques?
Qu'est-il en train de se passer dans cette sale-espace, au moment ou on parle, maintenant?
Il serait intéressant d'affirmer les vérités contingentes.
Nous avons aussi entendu parler de territoire comme quelque chose qui existe à partir du moment où des corps et des espaces interagissent.
Qu'est ce que c'est habiter un territoire ?
Il n'existe pas de territoire, d'espace, s'il n'existe pas de corps en expansion.
Qu'est ce que c'est un corps en expansion?
Il n'y a pas de corps qui produit existence s'il n'a pas d'existence territorial.
Nous avons besoin de territoire expressif pour exister. Il ne s’agit pas de propriété mais d’affectivité.
Certains macaques utilisent leur fesses rouges et visibles pour "expandre" un espace, à partir d'une expansion curieuse de leur peau!!
Certains oiseaux font tomber les feuilles des arbres qu'ils habitent et puis ensuite les retournent toutes pour que leur côté vert apparaissent.
Qu'est ce que c'est un adresse?
Un lieu remplis d'affects et de corps en expansions.
Le territoire serait toujours en mouvement.
Comment produire par l'architecture le sensible de l'expansion des corps?
La maison et le corps participent du devenir.
La maison peut être la vie non animé des choses.
Comment traiter l'espace comme un corps expressif?
Quel est le chemin possible pour créer des outils qui permettent de considérer concrètement le territoire comme du sensible?
Et pour terminer et en air de conclusion....!
Comment peut-t-on créer alors des espaces affectifs, des territoires expressifs et sensibles, au delà de leur fonctionnalité?
La
perception et expérience vécu par Sara :
De ma part j'ai vécu une rencontre sensible, à l'écoute, de l'hétérogénéité de l'individu au sein d'un groupe qui ne se connait pas encore en tant que tel. Ma perception la plus forte était de quelque chose de inconnue, bébé, puissante, très hétérogène, coherente et volumineuse.
Si je tente de témoigner par mon corps tout entier sans discrimination de ses diverses parties, je retiens, essentiellement...
Une sensation de tourbillon, aussi un calme, le trac positive qui précède quelque chose qui m'est chère et pertinente. Premier signe du possible! J'ai trouvé nos mouvements très respectueux et attentifs. Je pense qu'une qualité de curiosité et de présence nous a permit de se parler tout le long d'un temps qui m'a paru lent mais pas mou, étiré mais pas éternelle, concret. J'ai vécu le besoin de s'avouer nos difficultés plus ou moins personnelles sans pour autant traverser des points figés ou beaucoup trop douloureux qui empêcherais la construction du positive alternatif ensemble. Yes!
Je pense que ce besoin prendra son temps. Se "dégager de soi" en vue d'un collectif émergent est le boulot d'une vie, et implique ne jamais s'oublier "soi-même"!
J'ai senti de la consistance dans mes tissues, et un mouvement possible de profondeur qui ne m'a pas endormi, mais mis en alerte. Quand je dit ça je m'aventure à faire confiance à ce que mon corps me raconte de ce que je vis en présence de vous, donc, trace de nous tous, de notre relation à ce moment-là. Ma fatigue finale était celle du corps qui a travaillé, du bon travail... J'ai aussi senti qui était possible de ne pas rendre ces rencontres quelque chose de purement intellectuel, mental, ou situé majoritairement dans notre lobe frontal du cerveau, ce que pour moi est un très bon signe d'écoute en mouvement, de chair vivante ! Et je pense qu'il y a un rapport de confiance germinale et assez beau, et une promptitude à tisser, à danser, à penser...
Je
sens que cet espace a besoin de nos confrontations personnelles et en toile, de
petit à petit se faire approprier par chacun à sa vitesse, d'être nourri
régulièrement de manière assez simple mais franche, et je dirais qu'il pourra,
dans un deuxième temps, assez rapidement être accompagné de petites mis en
action de lien et oxygène avec les autres espaces extérieurs. Je ne sais pas
encore ce que c'est ça ni ce que ça veut dire ou comment, mais je compte sur
nous !
La
perception de Felicia :
Cette
première rencontre m’a laissé un goût de mystère, qui n’est pas l’inconnu mais
plutôt le sentiment de quelque chose de plein et ténu à la fois, qui n’est pas
complètement apparu, qui se laisse deviné, entrevoir. Le goût de quelque chose
de précieux, comme un germe dont on a commencé à prendre soin. Il me semble qu’un
espace des possibles s’ouvre, il s’est même ouvert bien avant notre rencontre
en chair et en os, mais voilà qu’il devient chair et os justement ! Nos
inquiétudes prennent des formes différentes, elles s’originent dans des
endroits différents, parfois pas si loin les uns des autres, et ce qui me
semble intéressant, c’est qu’il est question là d’un espace reliant dans un
même élan des inquiétudes individuelles et collectives. J’ai senti beaucoup de
résonances en moi dans ce que chacun a pu partager, des perspectives nouvelles
aussi, de l’altérité ! Il y a matière à explorer !
Je sens que
les directions émergeront d’elles mêmes, au fil du travail, et que le chemin se
fait en se faisant. C’est un auto engendrement ! Je trouve très vivante,
très constructive, cette confiance donnée à une forme qui se fait en se
faisant. Pour que cet auto engendrement ne soit pas centrer sur lui-même,
auquel cas il pourrait vite s’étouffer, s’essouffler, il me semble nécessaire
de continuer à le nourrir de l’extérieur, comme chacun apporte son monde, amène
de la différence, de continuer à nourrir l’écart entre là et ailleurs. Il me
semble aussi important de continuer à porter une intention claire sur ce lieu
que l’on crée.
Un lieu de
respiration où peut s’y mêler le grave et le léger.
J’ai senti
une attention calme, des qualités de présences oscillant entre un état de
veille et un état plus éveillé. Une qualité d’écoute sincère.
La
perception de Sonia :
mon
expérience, mon ressenti
...
tout d'abord il y a eu ( elle est toujours mais différent) l'excitation de cet rencontre, je savait pas qui j'allais justement rencontrer.
tout d'abord il y a eu ( elle est toujours mais différent) l'excitation de cet rencontre, je savait pas qui j'allais justement rencontrer.
il y a eu certains que je connais et d'autres que j'ai sur tout aperçu dans d'autres circonstances, situations lieux, ou bien, d'autres avec qui c'était la première fois qu'on avait l'occasion de partager un moment.
c'etait magic cet écoute aigu.
"la existencia se extremese de tanta sensibilidad inscrita en el aire, evaporandose para mejor irradiar el mundo, el espacio, nuestro espacio, nuestros cuerpos"
le plus impressionnant c'était tous ces fils croisés naissant de nos pensées rejoignant nos émotions, perception, état actuel de nos vies, inquietudes...
je
me suis senti relié a tous et au monde entier a la fois.
la phrase qui m'as accompagne pendant ce début de rencontre c'est "reconnaissance du territoire"...
tout ce temps necesaire a s'accorder, se parler, se regarder, être là simplement et entierement m'as eveillé et donné encore plus d'inquietudes, en reafirmant celle qui existent déjà en moi et en vous écoutant dans vos présentations ont resurgie d'autres avec les quelles je me suis particulièrement imprégné.
j'ai pu aussi aprecier la beauté de nos différences, l'ampleur de pussances de vie qui s'enlacent et se donnent un espace pour s'écouter ahhhh un soupire me rejoint avec ce mot "écoute"... je suis prise par la magie de cet inconnu que nous sommes, tous ensembles.
mon corps il me parle et il est en total déséquilibre, qui naît de l'impulsion pour avancer, mon ventre bouillonne et continu a pousser plus au moins fort.
la
gravité qui se transforme par la nourriture que nous avons donné a cet espace a
ce moment, c'est l'évidence des possibles, nous poussons comme la vie.
l'expectative
de voir la fleur naître, l'inconnu de la suite, le vide comme la feuille en
blanc que se transforme et le plein comme la fin de cet après midi partagé et
dégustée par notre curieuse envie de re-con-naître.
je suis heureuse, et désireuse de vous revoir, avec des nouveaux yeux, et des sensations nourries par cet espace que nous avons partagé, et se transformer comme la matière vivante par chaque geste, mot, respiration, regard... sans vouloir allé trop vite pour continuer a se donner le temps de vivre – ensemble
La
perception de Gaëlle :
chouette,
cette première rencontre où on a laissé, justement, le temps à la rencontre.
une façon, pour moi, de me sentir invitée à proposer des choses, des réflexions
in situ (in corpo). j'imagine ne pas être la seule à ressentir ça.
j'aime
bien que des divergences soient déjà apparues: les évidences, les consensus de
principe me font peur. malgré tout, les dualismes ne me satisfont guère non
plus. mais, justement, là, je pense que nous pourrons pousser nos antagonismes,
éventuels, présents, à venir, jusqu'à l'endroit de rencontre, là où
l'opposition classique (par exemple: je dis blanc, tu dis noir) laisse place à
l'écart singulier (comprendre les raisons, les subtilités, qui nous amènent
chacun à tirer des conclusions parfois différentes d'un socle relativement
commun). affiner la pensée, la perception des choses, nommer, éprouver.......
La
perception de Iazana :
En premier
je voudrais vous remencier d'avoir partagait le mouvement dans quel vous vous
trouvez. C'est toujourt bon à voir de colletifs inquiétes en devenir.
Ce rendez-vous
m'ai fait penser à quelque chose que me inquiét. C'est le grand vaste du
contemporain que paralyse, on dirait que nous sommes in peu perdus face à la
mer infinite de possibilités. Malgré les grandes différences entre le Brésil et
la France il y a quelques modes de vie et quelques croyances comuns qui nous
traversent. On dirait que cet grand vaste, cette perte de contours dans le quel
nous nous trouvons est comuns.
Je reste
avec la question: face à ça, comment produire une forme de contour? Ceci ne pas
pour que nous nous fermons dans une forme, mais plutô pour construire une
membrane souple qui nous distingue de la mer infinie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire